Projet

CARBOC

COMMENT RÉDUIRE LE TAUX D’ÉMISSION DE CO₂ DES MATÉRIAUX DE VOIRIE ET DE BÉTON PRÉFABRIQUÉ, PAR LE CAPTAGE, L’UTILISATION ET LA SÉQUESTRATION INDUSTRIELLE DE C02 (TECHNOLOGIE CCUS) ?

La croissance démographique et économique de ces dernières décennies a entraîné un surcroît de l’activité industrielle, provoquant une augmentation considérable d’émissions de gaz à effet de serre (GES), responsable de changements climatiques majeurs.

L’Union Européenne s’est fixé un objectif de baisse nette des émissions européennes d’au moins 55 % d’ici à 2030 afin d’atteindre en 2050 la neutralité carbone.

Dans ce contexte, les partenaires industriels du projet CARBOC ont logiquement identifié un intérêt convergeant à utiliser la technologie de CUSC (Captage, Utilisation et Séquestration de CO₂) pour diminuer l’empreinte carbone de leurs produits via le remplacement partiel du ciment par des phases carbonatées.

C’est dans cette optique qu’ils ont sollicité l’appui scientifique du CTP et des laboratoires GeMMe et PEPs de l’Université de Liège afin d’investiguer le développement de matériaux de voirie ou de matériaux préfabriqués en béton permettant la séquestration du CO₂ industriel et une meilleure valorisation des mâchefers d’incinération d’ordures ménagères (MIOM).

A propos de ce projet
  • contribue à l’élaboration de matériaux innovants capteurs de CO2 ;
  • contribue à la réduction des gaz à effets de serre.
Nos partenaires

ULiège, CTP, Remind, Roosens Bétons, TRBA, Ipalle

La philosophie REMIND

La philosophie des projets REMIND est de mettre les préoccupations des industriels au centre du projet, sur base de la circularité des matériaux: le déchet de l’un devient la ressource de l’autre. C’est original et surtout très motivant car cela répond à une démarche sociétale forte, visant à réduire l’impact de la fabrication de matériaux de construction en faisant appel à des ressources secondaires plutôt que primaires (C&DW, résidus de l’incinération des ordures ménagères) mais aussi en capturant du CO2 qui sera utilisé pour améliorer la qualité (résistance, durabilité) de ces produits.

L’avenir de la construction réside notamment dans l’utilisation de matériaux à énergie grise réduite, en particulier dans le bâtiment où l’énergie utilisée pour fabriquer les matériaux devient plus importante que celle utilisée pour le chauffage: ceci est particulièrement vrai pour les bâtiments « zero énergie ».

ULiège-GeMMe est donc fier de participer à ces recherches (CIBER, CARBOC) qui vont permettre à terme de produire des matériaux de construction plus durables et plus soutenables.